L’histoire de cette famille qui ouvre la voie de la relève, de la descendance, attentive au regard des arrière-grands-parents, va permettre à Maria London le retour à une autre recherche viscérale, route d’espoir, pour refonder une liberté perdue. Chaque pas dans le présent est, à sa manière, un brin de ce fil premier, dont le passage d’une main à l’autre, est action parallèle à celle d’Ulysse, qui aspire à récupérer son Ithaque tandis que Pénélope tisse et défait quelque chose qui est aussi lange et linceul. Et un espace où se rejoignent les lignes des descendances. Le fils est toujours, et dans ce cas encore, le père qui revient.
D’allées et venues sont faites toutes les vies. Le regard des autres opère en même temps avec ceux de la dernière génération. Il n’y a pas de bout de fil en l’air. Tout acte est, dans les familles, un processus de fondation constant et rénové. Et au cours du texte, de façon directe, nous pouvons passer de la famille au pays physique et métaphysique. Les vents, les navigations – qui sont des formes de retour – nous obligent à ne pas négliger nos souvenirs. Pour cette raison, remercions la merveille de ce monde du premier jour de
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