Français? ¿Español?

Que el idioma desconocido no te amedrente. Bajando por la columna de la izquierda, después de mis libros y antes de otras rúbricas, se pueden leer textos míos. Algunos están en castellano, otros en francés, otros en ambos idiomas.

N’ayez pas peur de la langue inconnue. En descendant par la colonne de gauche, après mes livres, après les critiques, et avant d'autres rubriques, il y a des textes que j'aime partager. Ils sont tantôt en français, tantôt en espagnol, tantôt dans les deux langues. Je ne sais pas faire autrement.

samedi 20 octobre 2007

Les portes ouvertes d'Espaces latinos

Du Château de Grignan au CRLA de Poitiers,
en passant par
le Lycée Albert Camus de Rillieux-la-Pape et
la Maison des Passages à Lyon

espaces Latinos, une belle association, ouverte sur le monde, un pont entre les sociétés et cultures d’Amérique latine et de France. Ils publient un mensuel du même nom, espaces Latinos, qui annonce comme leitmotiv: « Pour les droits de l’homme, la démocratie, la liberté, la justice sociale et contre toute dictature». Je suis admirative, il n’y a pas de mal à le dire, et particulièrement reconnaissante de leur main tendue.

Dans le cadre du sixième festival Belles latinas, organisé par espaces Latinos et dédié à la littérature d’Amérique latine, j’ai pu participer avec quatorze autres écrivains à une série de rencontres. Après « Femmes en Littérature » au Château de Grignan, ce fut un rendez-vous très émouvant avec des professeurs et des élèves du lycée Albert Camus à Rillieux-la-Pape. J’espère y retourner pour pouvoir continuer l’échange interrompu par les impératifs du temps. Les élèves, qui travaillent avec mes deux livres, avaient préparé des panneaux illustrés sur le Chili autour de quelques passages de « El Hilo del Medio ». J’ai été particulièrement touchée par le panneau sur Gabriela Mistral où sont cités une lettre de ma mère et un commentaire que j’ai écrit sur le séjour de la poétesse chez mes grands-parents à Punta Arenas.

Puis, j’ai été invitée à participer à une table ronde sur l’exil, animée par Marián Duran, à la Maison des Passages à Lyon. Étrange expérience que de me retrouver à cette table, moi qui n’ai pas souffert de l’exil forcé comme tant de mes amis.


Marián Duran au centre (photo de Céline Ebersviller)


Marie Oury, lisant un passage du Livre de Carmen (photo de Céline Ebersviller)


Ma dernière rencontre s'est passée au Centre de Recherches Latino-américaines - Archives de l'Université de Poitiers, le CRLA, que je ne connaissais pas, et où j’ai été invitée à présenter mes livres devant des chercheurs venant de nombreux pays, lors d'un colloque passionnant sur les métissages, .

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